Le 7 Janvier 2022 débute au JAPON, après plusieurs années de minutieuses préparations,  débute un tout nouveau Championnat national, en remplacement de la TOP LEAGUE, dont le but affiché est de devenir un championnat d'excellence au plan international et de propulser l'équipe nationale japonaise au firmament du rugby

Dans l'édition en date du 19.12.2021, Jacques BROQUET, Journaliste à RUGBYRAMA, présente ainsi ce nouveau Championnat Professionnel :

La JAPAN PRO LEAGUE ONE est donc une compétition nouvelle, dans des structures professionnalisées, dont le but est de devenir le meilleur championnat de la planète pour favoriser la réussite du rugby japonais.

Ce sont 24 équipes professionnelles qui passent désormais sous le contrôle de l'organisation commerciale à laquelle la "Fédération Japonaise" a délégué l'organisation, la gestion, le déroulement et le contrôle des compétitions professionnelles, dans le but d'en faire une référence mondiale ; cette société a pour nom "Japon Rugby League One" ; fondée le 20 Février 2018, elle a son siège "2-8-35 Kita-Aoyama, Minato-ku, Tokyo 107-0061"

Son Président, Genichi Tamatsuka, est un grand industriel, reconnu pour sa réussite professionnelle et un passionné de rugby dont il a été un pratiquant.
Cette société a pour mission de :

  • favoriser et renforcer le rugby au Japon
  • Promouvoir une riche culture du rugby.
  • Contribuer à la santé physique et mentale du peuple japonais
  • Assurer le développement international de ce sport en favorisant son essor.

Format et calendrier de l'épreuve répondent au choix délibéré des autorités fédérales nipponnes de s'aligner sur les nations de l'hémisphère sud pour donner une priorité absolue à la préparation des internationaux et à la réussite de l'équipe nationale. Mais dans le but de relever le niveau de ce championnat 
La brièveté de la saison et le nombre limité de matchs disputés découlent de cette priorité ; elle doit, à terme, prioriser la préparation des "Brave Blossom", l'équipe nationale, afin qu'elle brille pour les tests-matchs saisonniers qu'elle dispute et soit particulièrement compétitive lors de la Coupe du Monde de Rugby. C'est le choix effectué par les nations de l'hémisphère-sud, qui a conduit leurs équipes nationales à remporter la quasi-totalité des grands tournois internationaux ; alors que les grands championnats de l'hémisphère nord, tenus par des impératifs économiques, se suffisent à eux-mêmes et jouissent d'une grande popularité, au prix d'un nombre de matchs très elévé qui épuisent les organismes des joueurs et ne permettent pas à leurs équipes nationales de lutter à armes égales avec celles du sud, beaucoup plus épargnées physiquement et bien mieux préparées collectivement et techniquement, tant les durées de mise à disposition de la représentation nationale ne sont pas comparables.
En privilégiant leurs équipes nationales, les nations du sud ont fait le choix d'une politique nationaliste, au point de représenter pour certaines une branche de leur politique étrangère qui grandit le pays au plan international ; en poursuivant de manière extrêmement sérieuse et élaborée la poursuite de cette réussite de leur représentation nationale, les Fédérations se doivent de tenir et organiser le rugby national à cette fin, sans permettre aux initiatives locales de se déployer, et donc de financer un rugby professionnel de plus en plus coûteux, au risque de voir les financements se réduire au fil des décennies et de mettre en danger l'ensemble de l'édifice, en vendant à l'ancan aux plus offrants des parties essentielles de leurs trésors nationaux. Tel n'est pas le cas des championnats de l'hémisphère nord, qui ne sont pas gérés directement par les Fédérations, qui a délégué - comme lui en font obligation les règles communautaires européennes - à une Ligue professionnelle, constituée par l'ensemble des clubs professionnels, les intérêts économiques et sportifs, de leur sport. Cela passe évidemment par une multiplication des matchs, tant au plan national que continental, et une mise à disposition limitée des joueurs internationaux pour l'équipe nationale, puisqu'ils sont salariés des clubs.
Le nouveau système nippon se veut donc un condensé de ces deux systèmes ; pour la réussite économique du système, l'organisation et la gestion de ce championnat est désormais confié à une société commerciale ; mais pour accroître les succès de la représentation nationale, elle doit le faire avec un nombre limité d'équipes professionnelles et de matchs, au point que le pourtant classique principe égalitaire des matchs aller-retour est réduit.
Relevons que pour assurer un équilibre entre l'apport de joueurs étrangers reconnus pour porter de championnat vers l'excellence internationale sans entraver l'éclosion des jeunes joueurs nationaux, chaque équipe sera limitée au recrutement de trois joueurs internationaux dans leur pays ; le protocole est beaucoup moins limitatif quant au recrutement de joueurs étrangers non internationaux, puisqu'il limire à six leur nombre dans chaque équipe. Mais la règle de WORLD RUGBY permettant l'intégration en équipe nationale de joueurs étrangers pratiquant depuis trois ans au moins dans un championnat national, cela peut également concourir au renforcement de l'équipe représentant le pays. En intégrant un nombre important de joueurs de nations iliennes indépendantes du Pacifique, la Nouvelle-Zélande et l'Australie sont à l'origine de ce mouvement, qui a largement servi leur représentation nationale ; au point que les autres nations ont suivi le mouvement qui est désormais bien ancré dans la pratique internationale.

La mise en oeuvre d'une telle procédure et son succès n'ont évidemment rien d'assuré ; c'est pourquoi, la JAPAN RUGBY LEAGUE ONE a prévu trois phases d'adaptation progressives qui permettront de mieux cerner et résoudre les problèmes lorsqu'ils apparaîtront :

  • une phase Un, d'une durée de trois saisons, courant des années 2022 à 2024 ;
  • une phase Deux, d'une durée de quatre saisons, courant des années 2025 à 2028 ;
  • une phase Trois, de quatre saisons, courant des années 2029 à 2032, qui devrait être celle de la stabilisation, pour donner un aspect définitif à ce Championnat.

Pragmatique, ce principe d'adaptation doit permettre au rugby nippon de suivre l'évolution du calendrier international de WORLD RUGBY, avec notamment une augmentation ou un réduction des équipes, du nombre de rencontres disputées, mais aussi un suivi des contraintes de faisabilité commerciale.

Le nombre des équipes professionnelles affiliées à la "JAPAN RUGBY LEAGUE ONE" a été fixé à 24.

Douze disputent le championnat dit de "PREMIERE DIVISION" ; afin de limiter le nombre des matchs disputés et réduire la durée du championnat, elles sont scindées en deux Conférence, la Conférence "A" et la Conférence "B", comprenant chacune six équipes

Six équipes disputent le championnat dit de "DEUXIEME DIVISION".

Six équipes disputent le championnat dit de "TROISIEME DIVISION".

Un système de montée-descente est mis en place dans ces trois divisions, afin que les meilleures équipes puissent accéder à l'échelon supérieur et que les moins performantes soient rétrogradées.

Format
L'organisation en trois divisions des compétitions telle que résumée par JAPAN LEAGUE PRO RUGBY ONE.

Ce Championnat est extrêmement resserré, puisque l'ensemble de la compétition se déroule entre le mois de Janvier et le mois de Mai ; les joueurs internationaux sont donc mis à disposition de l'équipe nationale pour préparer les Tournées internationales d'automne, celles d'été, et bien sûr les Coupes du Monde de rugby organisées tous les quatre ans.

Dans l'ancienne formule,  seize équipes professionnelles, issues suivant la tradition japonaise du monde corporatif, échelon traditionnel du développement  sportif dans ce pays, qui ont disputé ce championnat au-cours de la saison 2020-2021.
Désormais, 24 équipes professionnelles disputeront les épreuves !
Elles comportent trois divisions :

La première division :

Le championnat dans sa globalité représente un ensemble de 96 matchs

Il rassemble douze équipes séparées dans deux "poules", dites Conférence ; les rencontres se disputent dans des stades d'au moins 10.000 spectateurs.
La Ligne a fixé les participants de chacune des poules :

Dans une première phase, chaque équipes rencontrera ses cinq adversaires de Conférence, sous forme de matches aller-retour, soit un total de 10 matchs pour chacune d'elles.
Les points sont attribués en fonction des règles de WORLDRUGBY pour les compétitions équivalentes.

Dans une seconde phase, toutes les équipes d'une poule rencontreront les six équipes qui ont opéré dans l'autre poule, mais sur un seul match : trois à domicile, trois à l'extérieur. Là encore, les critères déterminants des choix de l'organisation ne sont pas encore connus. Cette phase comportera donc six matchs pour chacune des équipes.

Ce Championnat est donc limité à seize matchs par équipe. Il ne comporte donc pas, comme dans l'hémisphère nord, de phases finales éliminatoires qui déchaînent les passions des supporters et des médias. Il se limite à seize rencontres, soit quasiment moitié moins que les grands championnats occidentaux, auxquels viennent s'ajouter les matches des épreuves européennes continentales, et pour les internationaux les matchs du tournoi des six nations.

Les équipes sont classées de un à douze en fonction des points cumulés ; c'est l'équipe arrivée en première position qui est déclarée championne.
Les équipes classées 1 & 2 disputeront un tournoi international continental asiatique, dit "transfrontalier" à venir.
Les équipes classées 10, 11 et 12 sont impliquées dans un tournoi de promotion /relégation qui les oppose, sous forme de matchs alller-retour, aux équipes classées 1, 2 et 3 de deuxième division ; l'équipe classée 10 affronte l'équipe classée troisième de la division inférieure, l'équipe classée 11 celle classée seconde, et l'équipe classée 12 celle qui a remporté le championnat de deuxième division. En fonction des points cumulés, ces équipes sont maintenues et rétrogradées

La seconde division :

Ce championnat est disputé par six équipes professionnelles. Le total, pour l'ensemble des équipes,  des matchs disputés s'élève à 36 matchs, soit 12 rencontres par équipe.
Dans une première phase, dite "round robin", chaque équipe rencontre à deux reprises les cinq adversaires qui lui sont opposées dans ce championnat, une fois à domicile, une fois sur le terrain de son adversaire.
Au terme de ce tournoi général, les équipes classées aux trois premières places vont disputer une phase de classement qui va les opposer aux deux autres équipes ; il en de même pour les trois équipes classées aux trois dernières places qui vont disputer deux nouvelles rencontres.
Au terme des douze rencontres disputées par chaque équipe, le nombre de points cumulés ldésigne le vainqueur du Championnat de Deuxième Division.
Les équipes ayant remporté les trois premières places sont impliquées dans un tournoi qui va les opposer aux équipes ayant terminé aux 10, 11 et 12 places de Première Division, sous forme de deux matchs aller-retour qui oppose le premier de deuxième division au 12eme de première division ; le second au onzième ; et le troisième au dixième. En fonction des résultats de ces deux matchs, ils obtiennent ou non leur passeport pour la division supérieure.

La troisième division

Le Championnat de troisième est similaire dans son déroulement à celui de seconde division.
Seule la phase de poule "maintien - relegation" pour les équipes occupant les trois dernières places de classement n'a pas lieu d'exister, fauet de quatrième division professionnelle.

 

Format1
Le schéma  des compétitions tel que publié par l'Organisateur.

 

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